mercredi 2 avril 2008

Superflux


- Maman, je veux qu'on enlève.


Assez de ces tubes. On arrache tout avec Karina.
Karina elle est une vétérante de l'illiarov. C'est ici qu'elle a reçu les siens des mains du docteur Fassier, plus jeune. Maintenant elle est infirmière. Wow !

Dans le temps, le protocole pour nettoyer le site des tiges était bien différent : on frottait rigoureusement avec de l'alcool à friction. Aujourd'hui la recette a changée et on fait glisser des coton-tiges imbibés de chlorydrate entre la peau et le métal, très très doucement.


Mais avant, faut s'y rendre et ça c'est atroce. De toutes les souffrances, c'est ici que s'arrête la comparaison. Les pansements collent au sang coagulé. Ça prend une heure pour retirer six compresses et les bandages. À la maison on l'a déjà fait 2 fois et la tolérance à la douleur s'améliore. Surtout qu'on a trouvé un truc en laissant sécher les plaies pour éviter la soudure avec les compresses. On reste là, à souffler, pendant qu'on voit sous nos yeux le travail incroyable des plaquettes qui referment les ouvertures. Il n'y a pas un effet spécial qui égale ce moment. Maya est une sorcière qui s'auto-guérie.

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